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Histoire de quelques signes devenus vitaux
L'écriture a envahi nos vies. D'abord réservée à quelques érudits, elle est devenue la base du bagage de connaissances que tout un chacun doit acquérir, au point que ceux qui ont du mal à la maîtriser se sentent exclus de notre société. Elle répond en effet à un des besoins fondamentaux des hommes, la communication.
Isabelle Grégor
Plus pratique que des signaux de fumée...
Certaines sociétés se sont développées en s'appuyant sur un système primitif de communication (les signaux de fumée par exemple), mais d'autres ont cherché à maîtriser au mieux l'échange des informations. En faisant confiance à quelques traits tracés à la hâte, elles sont entrées dans une nouvelle dimension à l'histoire riche et mouvementée : celle de l'écriture.
Quand on ne sait pas écrire, on dessine
Le problème se complique lorsque la communication ne peut être directe ou que l'on veut conserver ce message. Dans ce cas, et tous les enfants le savent, le plus simple est de représenter ce que l'on veut dire sous la forme de dessins.
Est-ce dans ce but que les artistes préhistoriques ont orné leurs grottes de scènes de chasses et de cavalcades ? On ne le saura peut-être jamais, mais il est certain que l'intention était bien de transmettre une information, comme semblent encore tenter de le faire ces empreintes de mains, pour certaines avec les doigts mutilés ou simplement repliés, comme dans la grotte Chauvet, peinte il y a 35.000 ans. Il s'agirait ici d'un système de code, souvent associé à des séries de points, qui montre la volonté de partager une information, avec d'autres hommes ou avec des divinités.
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