vendredi 21 décembre 2012

Candide arrive via une application mobile

http://www.netpublic.fr/2012/12/candide-voltaire-application-mobile/

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/

jeudi 22 novembre 2012

Usage du monde : mutation numérique







A l'ère du numérique


Avec le "numérique" notre quotidien, nos habitudes changent...
L'écrit, l'univers des représentations, la transmission du savoir prend d'autres formes.

La machine à écrire, déposée chez le "Troc" * du coin est devenue un objet obsolète.

Place à l'édition des livres imprimés actuellement digitalisés.
La connexion à Internet, nous transforme,  nous fait participer et assister  à une mutation numérique du livre...........

dimanche 16 septembre 2012

Histoire de l'écriture

L'écriture
Avec l'aimable autorisation de  :

Herodote.net et les Amis d'Hérodote
Les Amis d'Hérodote Herodote.net est un site dédié à toute l'Histoire, des origines à nos jours : plusieurs milliers d'articles, animations cartographiques, vidéos, podcasts...
Chaque trimestre, un livre numérique multimédia et chaque semaine, dans Les Chroniques d'Hérodote, un contrepoint historique de l'actualité.
Le site se développe grâce au soutien actif des Amis d'Hérodote.

Histoire de quelques signes devenus vitaux


L'écriture a envahi nos vies. D'abord réservée à quelques érudits, elle est devenue la base du bagage de connaissances que tout un chacun doit acquérir, au point que ceux qui ont du mal à la maîtriser se sentent exclus de notre société. Elle répond en effet à un des besoins fondamentaux des hommes, la communication.
Isabelle Grégor
Scribes égyptiens, musée archéologique, Florence

Plus pratique que des signaux de fumée...

Pour que des communautés puissent se former, il faut pouvoir échanger sur les opérations de commerce, diffuser des ordres et garder des archives, c'est-à-dire se créer une mémoire historique.
Certaines sociétés se sont développées en s'appuyant sur un système primitif de communication (les signaux de fumée par exemple), mais d'autres ont cherché à maîtriser au mieux l'échange des informations. En faisant confiance à quelques traits tracés à la hâte, elles sont entrées dans une nouvelle dimension à l'histoire riche et mouvementée : celle de l'écriture.

Quand on ne sait pas écrire, on dessine

Tonalamatl Aubin, manuscrit aztèque, fac-similé, 1900 (exposition à Figeac, musée Champollion) Les mots, les expressions du visage, les gestes, la musique... Il existe bien des façons de faire passer un message. Encore faut-il que l'interlocuteur soit à proximité !
Le problème se complique lorsque la communication ne peut être directe ou que l'on veut conserver ce message. Dans ce cas, et tous les enfants le savent, le plus simple est de représenter ce que l'on veut dire sous la forme de dessins.
Est-ce dans ce but que les artistes préhistoriques ont orné leurs grottes de scènes de chasses et de cavalcades ? On ne le saura peut-être jamais, mais il est certain que l'intention était bien de transmettre une information, comme semblent encore tenter de le faire ces empreintes de mains, pour certaines avec les doigts mutilés ou simplement repliés, comme dans la grotte Chauvet, peinte il y a 35.000 ans. Il s'agirait ici d'un système de code, souvent associé à des séries de points, qui montre la volonté de partager une information, avec d'autres hommes ou avec des divinités.
peinture de la grotte de Pech-Merle, 18 000 s. av. J.-C.

mardi 4 septembre 2012

Contenu de livres difficiles à lire...

Livres les plus difficiles à lire
Voici  le top 10:

Le bois de la nuit, de Djuna Barnes (1936)
A tale of a Tub de Jonathan Swift (1704)
La phénoménologie de l’esprit de Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1807)
La promenade au phare
de Virginia Woolf (1927)
Clarissa, or, the History of a Young Lady de Samuel Richardson (1748)
Finnegans Wake de James Joyce (1939)
Etre et temps de Martin Heidegger (1927)
La reine des fées d’Edmund Spenser (1590)
The making of Americans de Gertrude Stein (1925)
Women and men de Joseph McElroy (1987)

mercredi 8 août 2012

Changer le monde

http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20120712.OBS7188/mode-d-emploi-pour-changer-le-monde.html#xtor=EPR-1-[Hebdo]-20120803

Dans son livre Changer le monde sans prendre le pouvoir, Holloway mène une analyse théorique et politique de ce que portent les mouvements sociaux depuis le milieu des années 1990 - impulsés notamment par la révolte zapatiste en 1994. Holloway montre que ces mouvements luttent pour un changement radical, mais dans des termes qui n'ont rien à voir avec la radicalité des luttes antérieures qui visaient la prise du pouvoir d'Etat. Holloway s'interroge sur la manière de reformuler notre compréhension de la révolution en tant que lutte contre le pouvoir et non pas pour le pouvoir. Après un siècle de tentatives manquées visant à mener des changements radicaux, et ce, autant du côté des révolutionnaires que de celui des réformistes, le concept de révolution est entré en crise.

Biographie de l'auteur

John Holloway, né en Irlande, est docteur en sciences politiques de l'Université d'Edimbourg. Professeur au département de politique de l'Université d'Edimbourg, il est aujourd'hui professeur à l'Institut de sciences sociales et humanités Francisco Velez Pliego de l'Université autonome de Puebla, Mexique. Il est notamment l'auteur de The State and Capital. A Marxist Debate (avec Sol Piccioto) et de Zapatisia ! Reinventing Revolution in Mexico (avec Eloina Peloez).
(Source : Amazon.com)

samedi 4 août 2012

Mains propres et la lutte antimafia continue..

Mani pulite


Mafia


Une origine sicilienne

La mafia sicilienne : onorata societa, omerta, etc.

La mafia à l'origine est donc sicilienne. Elle apparaît dans la seconde moitié du XIXe siècle. Dans la première moitié du XIXe siècle, l'aristocratie a laissé de plus en plus de place à la bourgeoisie dans la gestion des terres. D'une manière générale, les taxes ont augmenté ; les terres réservées autrefois aux pauvres ont été confisquées et privatisées. Avec le rattachement à l'Italie (1861), de nouvelles taxes imposées par le Nord s'ajoutent, rendant la situation intenable. C'est dans ce contexte que la mafia surgit.
Le mafieux est d'abord un misérable, chassé de ses terres, contraint à l'errance, mendiant, brigand, louant ses services, rackettant… mais il y a un autre type de mafieux : le riche, le possédant qui expulse et qui rémunère les gros bras qui expulsent, récoltent les taxes, extorquent les fonds sous la menace de l'arme, sans passer par les tribunaux (trop laxistes de toute façon). À une époque où le pauvre et le riche vont s'appauvrir les liens vont se resserrer ; au fur et à mesure que les difficultés s'accroissent, la valeur de la parole donnée augmente, ainsi naît l'onorata societa, la société des hommes d'honneur, ceux qui tiennent leur parole et leur langue. Avec la mafia la notion d'omerta est scellée. Tout « homme d'honneur » doit tenir sa langue, il doit préférer le silence à la dénonciation, l'action à la parlote. L'omerta, c'est l'homme (omu) et l'humilité (umiltà), l'homme humble, respectable, digne de ce nom, qui se tait et qui agit. C'est indéniablement dans un contexte d'extrême pauvreté que se développe la mafia : sans conditions extrêmes, les hommes de main sont difficiles à recruter, et sans homme de main prêt à exécuter les ordres, il n'y a pas d'organisation.
La mafia est également liée à la notion de « parrain ». Le parrain est le chef de l'organisation, celui qui accumule le plus de richesses et celui qui prend toutes les décisions. Chaque homme lui doit le « respect » ; celui qui enfreint cette règle doit mourir. À l'origine, la mafia est organisée, elle a un chef et des exécutants ; mais plus la pauvreté va croître dans la Sicile de la fin du XIXe siècle, plus les « mafias » vont prospérer et s'organiser, plus elles vont être nombreuses et s'affronter pour le contrôle des territoires et des revenus.

Source : Wikipédia

vendredi 3 août 2012

Littérature et techniques d'écriture

http://www.alalettre.com/index.php
 Bibliothèques et archives nationales Québec


« BREF » est un service de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) qui recense plus de 1800 ressources en ligne offrant de l’intérêt pour le grand public. Tous les domaines sont couverts, de la météorologie à la généalogie, en passant par la politique internationale ou l’astronomie. Lien

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mardi 24 avril 2012

Paye Jean-Claude ; L'emprise de l'image

http://www.voltairenet.org/_Jean-Claude-Paye_?lang=fr



Jean-Claude Paye Rencontre - débat

26 avril 2012Librairie Pax 4000 Liège
Jeudi 26 avril 2012 à 18h00 

A l’occasion de la parution du livre

L’emprise de l’image (éditions Yves Michel)


 Nous avons le plaisir de vous inviter à une rencontre avec :
Jean-Claude Paye

En savoir plus

Sociologue et essayiste, Jean-Claude Paye est l’auteur de nombreux articles parus dans des journaux internationaux (Le Monde, Le Monde Diplomatique, Libération, Le Soir, etc.).
Il est notamment spécialiste de la mutation du droit et des nouvelles formes de l’Etat.
Son livre est « une lecture indispensable à tout citoyen soucieux des dérives sécuritaires de nos Etats contemporains ».

vendredi 3 février 2012

Roman de Giovanni Lentini

"Francesco et François" de Giovanni Lentini

Lieu: 
Editions du Cerisier, Coll. Faits et gestes, 96 pages, octobre 2011, 9€
Aux Editions du Cerisier vient de paraître ce roman de Giovanni Lentini, dans la collection « Faits et Gestes » qui, il y a un quart de siècle exactement, avait été inaugurée par un roman presque mythique pour l'immigration italienne en Belgique : « Rue des Italiens » de Girolamo Santocono. Ce n'est certes pas un hasard, non pas parce que les protagonistes des deux romans sont des Italiens vivant en Belgique, mais surtout à cause de la philosophie de cette collection dont les auteurs « affrontent la société, questionnent l’état du monde ». Et un quart de siècle après, le monde de l'un n'est plus celui de l'autre et s'il fallait relire le roman de Santocono, ce serait pour mesurer l'écart qui existe entre ces Italiens-là et ceux d'aujourd'hui , notamment entre la façon d'harmoniser les deux cultures, belge et italienne. C'est ce thème qui traverse de part en part le roman de Lentini, thème qui est tout entier contenu dans le titre puisque Francesco et François sont deux prénoms qui désignent un seul personnage. Un seul personnage, deux prénoms et deux cultures...
François est un brillant avocat, né à Seraing, banlieue de Liège vouée à la sidérurgie. Issu d’un milieu ouvrier d’origine italienne, ses études et son mariage l'ont propulsé dans les sphères de la haute bourgeoisie bruxelloise. Il n’est plus revenu à Seraing, depuis quinze ans, depuis la dispute avec son père qui est aujourd’hui gravement malade. François décide de le revoir et il lui téléphone, un coup de fil très bref qui en dit déjà beaucoup. Il décide donc de se rendre à Seraing le lendemain matin.
Le tout début du roman commence lorsque François arrive à Seraing et, avant de rencontrer son père et de lui parler, il ressent le besoin de s'immerger dans Seraing, d'y respirer non pas l'air pollué d'antan mais, comme il dit, de « marcher sur les traces de mon enfance », car il a « besoin de temps ». Le temps de faire quoi ? Il ne le sait pas encore et il commence alors son « road-movie » dans la ville, un « road-movie » de quelques centaines de mètres certes, mais combien révélateur pour lui en fin de parcours...
François va donc commencer son errance maîtrisée (il a toujours tout maîtrise dans sa vie) par un café, le Leonardo da Vinci, un local communiste très fréquenté par son père et les rencontres vont alors se suivre en l'espace de quelques heures : le cafetier du Leonardo da Vinci, sa fille Teresa qui fut son premier amour, un ancien professeur, le coiffeur Gino, son frère, le voisin et enfin sa famille, son père.
Ce qui est très intéressant dans ce roman, au point de vue formel, outre une écriture limpide, nette, concise, presque allusive parfois, c'est la construction du roman : on rencontre les gens et chacun d'entre eux permet une plongée vers le passé, vers ce qui s'est passé avant ce retour à Seraing. En fait, le roman se présente un peu comme la construction d'un puzzle dont on n'aurait que les pièces principales qui nous permettraient d'entrevoir de quelle image il s'agit et nous laisserait deviner le vide laissé par les pièces manquantes.
L'autre aspect très intéressant du roman, c'est le thème principal qui traverse ce roman, celui de l’ascension sociale, de l'intégration et du problème qui pourrait se poser pour un fils d'immigré quand réussir socialement signifie aussi abandonner ses racines, couper les ponts avec sa famille. C'est ce qui s'est passé pour François. A-t-il bien fait ? Des regrets ? Des remords ? L'auteur ne répond pas vraiment à ces questions et à celle qui est posée en filigrane dans le titre : est-on plus intégré quand on change son prénom Francesco en François ?
Mais d'autres questions, d'autres thèmes, sociaux et politiques, sont présents dans ce texte. Les réponses sont suggérées, jamais assénées car Giovanni Lentini a pris le parti d'écrire un roman, pas un pamphlet, pas un essai. C'est sans doute ce qui fait la force de son roman où les moments d’émotion sont nombreux, parfois à peine perceptibles car c'est au lecteur de faire le pas, de lire entre les lignes. D'autres fois, ces moments de pure émotion sont symboliques, comme cette dernière cène autour du père, ce repas typiquement italien permettant à François de découvrir tout le Francesco qui est encore en lui.
Un très beau roman, tourné vers le passé tout en étant en prise directe avec les problèmes d'aujourd'hui. A lire sans tarder!

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