vendredi 24 août 2012
lundi 20 août 2012
mercredi 8 août 2012
Changer le monde
http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20120712.OBS7188/mode-d-emploi-pour-changer-le-monde.html#xtor=EPR-1-[Hebdo]-20120803
Dans son livre Changer le monde sans
prendre le pouvoir, Holloway mène une analyse théorique et politique de ce que
portent les mouvements sociaux depuis le milieu des années 1990 - impulsés
notamment par la révolte zapatiste en 1994. Holloway montre que ces mouvements
luttent pour un changement radical, mais dans des termes qui n'ont rien à voir
avec la radicalité des luttes antérieures qui visaient la prise du pouvoir
d'Etat. Holloway s'interroge sur la manière de reformuler notre compréhension de
la révolution en tant que lutte contre le pouvoir et non pas pour le pouvoir.
Après un siècle de tentatives manquées visant à mener des changements radicaux,
et ce, autant du côté des révolutionnaires que de celui des réformistes, le
concept de révolution est entré en crise.
Biographie de l'auteur
John Holloway, né en Irlande, est docteur
en sciences politiques de l'Université d'Edimbourg. Professeur au département de
politique de l'Université d'Edimbourg, il est aujourd'hui professeur à
l'Institut de sciences sociales et humanités Francisco Velez Pliego de
l'Université autonome de Puebla, Mexique. Il est notamment l'auteur de The State
and Capital. A Marxist Debate (avec Sol Piccioto) et de Zapatisia ! Reinventing
Revolution in Mexico (avec Eloina Peloez).
(Source : Amazon.com)
Libellés :
Holloway,
John,
Littérature
samedi 4 août 2012
Mains propres et la lutte antimafia continue..
Mani pulite
Mafia
Le mafieux est d'abord un misérable, chassé de ses terres, contraint à l'errance, mendiant, brigand, louant ses services, rackettant… mais il y a un autre type de mafieux : le riche, le possédant qui expulse et qui rémunère les gros bras qui expulsent, récoltent les taxes, extorquent les fonds sous la menace de l'arme, sans passer par les tribunaux (trop laxistes de toute façon). À une époque où le pauvre et le riche vont s'appauvrir les liens vont se resserrer ; au fur et à mesure que les difficultés s'accroissent, la valeur de la parole donnée augmente, ainsi naît l'onorata societa, la société des hommes d'honneur, ceux qui tiennent leur parole et leur langue. Avec la mafia la notion d'omerta est scellée. Tout « homme d'honneur » doit tenir sa langue, il doit préférer le silence à la dénonciation, l'action à la parlote. L'omerta, c'est l'homme (omu) et l'humilité (umiltà), l'homme humble, respectable, digne de ce nom, qui se tait et qui agit. C'est indéniablement dans un contexte d'extrême pauvreté que se développe la mafia : sans conditions extrêmes, les hommes de main sont difficiles à recruter, et sans homme de main prêt à exécuter les ordres, il n'y a pas d'organisation.
La mafia est également liée à la notion de « parrain ». Le parrain est le chef de l'organisation, celui qui accumule le plus de richesses et celui qui prend toutes les décisions. Chaque homme lui doit le « respect » ; celui qui enfreint cette règle doit mourir. À l'origine, la mafia est organisée, elle a un chef et des exécutants ; mais plus la pauvreté va croître dans la Sicile de la fin du XIXe siècle, plus les « mafias » vont prospérer et s'organiser, plus elles vont être nombreuses et s'affronter pour le contrôle des territoires et des revenus.
Mafia
Une origine sicilienne
La mafia sicilienne : onorata societa, omerta, etc.
La mafia à l'origine est donc sicilienne. Elle apparaît dans la seconde moitié du XIXe siècle. Dans la première moitié du XIXe siècle, l'aristocratie a laissé de plus en plus de place à la bourgeoisie dans la gestion des terres. D'une manière générale, les taxes ont augmenté ; les terres réservées autrefois aux pauvres ont été confisquées et privatisées. Avec le rattachement à l'Italie (1861), de nouvelles taxes imposées par le Nord s'ajoutent, rendant la situation intenable. C'est dans ce contexte que la mafia surgit.Le mafieux est d'abord un misérable, chassé de ses terres, contraint à l'errance, mendiant, brigand, louant ses services, rackettant… mais il y a un autre type de mafieux : le riche, le possédant qui expulse et qui rémunère les gros bras qui expulsent, récoltent les taxes, extorquent les fonds sous la menace de l'arme, sans passer par les tribunaux (trop laxistes de toute façon). À une époque où le pauvre et le riche vont s'appauvrir les liens vont se resserrer ; au fur et à mesure que les difficultés s'accroissent, la valeur de la parole donnée augmente, ainsi naît l'onorata societa, la société des hommes d'honneur, ceux qui tiennent leur parole et leur langue. Avec la mafia la notion d'omerta est scellée. Tout « homme d'honneur » doit tenir sa langue, il doit préférer le silence à la dénonciation, l'action à la parlote. L'omerta, c'est l'homme (omu) et l'humilité (umiltà), l'homme humble, respectable, digne de ce nom, qui se tait et qui agit. C'est indéniablement dans un contexte d'extrême pauvreté que se développe la mafia : sans conditions extrêmes, les hommes de main sont difficiles à recruter, et sans homme de main prêt à exécuter les ordres, il n'y a pas d'organisation.
La mafia est également liée à la notion de « parrain ». Le parrain est le chef de l'organisation, celui qui accumule le plus de richesses et celui qui prend toutes les décisions. Chaque homme lui doit le « respect » ; celui qui enfreint cette règle doit mourir. À l'origine, la mafia est organisée, elle a un chef et des exécutants ; mais plus la pauvreté va croître dans la Sicile de la fin du XIXe siècle, plus les « mafias » vont prospérer et s'organiser, plus elles vont être nombreuses et s'affronter pour le contrôle des territoires et des revenus.
Source : Wikipédia
Libellés :
Gomorra,
Lutte antimafia,
Roberto Saviano
vendredi 3 août 2012
Littérature et techniques d'écriture
http://www.alalettre.com/index.php
Bibliothèques et archives nationales Québec
« BREF » est un service de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) qui recense plus de 1800 ressources en ligne offrant de l’intérêt pour le grand public. Tous les domaines sont couverts, de la météorologie à la généalogie, en passant par la politique internationale ou l’astronomie. Lien
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jeudi 2 août 2012
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